Without Words Film Festival

WITHOUT WORDS FILM FESTIVAL 2014

THEME : SURIMPRESSIONS NUMERIQUES / DIGITAL SUPERIMPOSITIONS

Le Without Words Film Festival 2014 a eu lieu jeudi 27 novembre 2014
à l'UFR Arts, Lettres et Langues, Université de Lorraine,
Ile du Saulcy, Metz.

Le 1er Prix a été décerné à Michiko Saiki pour "a, i, u, e, o..."

Le 2ème Prix a été décerné à Andy Joule pour "Four and Five"

Le 3ème Prix a été décerné à Rick Fisher pour "Arcadia"

Le Prix de la sélection étudiante a été décerné à Anaïs Bernard pour "-dividu #2"

TRAILER WWFF2014

PROGRAMME

ETUDIANTS DE L’UNIVERSITE DE LORRAINE


« Mirror » par Rémi Bertrand (M2 Scénographie). Durée : 1mn17s	« Déchéance » par Joris Pleszak et Aristide Appourchaux (L3 Arts plastiques). Durée : 8mn26s	« -dividu #2 » par Anaïs Bernard (Doctorante). Durée : 3mn28s	« Ridiculum » par Fabien Jolly et Steve Mantovani (L3 Arts plastiques). Durée : 1mn30s	« Dualité » par Emilie Robinet (L3 Arts plastiques). Durée : 3mn

SELECTION INTERNATIONALE

« Arcadia » par Rick Fisher (Canada), 2014. Durée : 4mn49s
« Arcadia » lève le voile sur des vérités déplaisantes concernant des paysages pastoraux idéalisés.
https://vimeo.com/user8519661

« The Elevator » par Michael O’Donnell (USA), 2014. Durée : 3mn45s
« The Elevator » est une étude psychologique, un processus de réalisation abstrait dérivé de multiples superpositions de séquences filmées de nuit à l'arrière d'un camion, remixées et recomposées à la main en couches interactives superposées. La bande audio utilise des sons de machines, d’orchestres et des sons naturels mélangés en contrepoint stéréophonique au mouvement vertical de l'image, créant ainsi une information directionnelle ambiguë. Ensemble, les éléments visuels et auditifs font émerger une intensité envoûtante dans une divergence de vue, d’ouïe et de sensation.

« In Between Here and There » par Edward Ramsay-Morin (USA), 2014. Durée : 1mn54s
« In Between Here and There » est une animation qui utilise une séquence de trois images de lignes électriques le long desquelles cheminent les éléments animés. Dans ce projet, je me suis concentré sur l’exploration de l'espace entre savoir et ne pas savoir, et du glissement de va-et-vient entre les deux.
http://www.innerspacelabs.com

« Memory in Ritual and Frame Difference » par Jason Bernagozzi (USA), 2012. Durée : 8mn40s
« Memory in Ritual and Frame Difference » est un travail réalisé lors d'une résidence d'artiste en Malaisie, parrainée en partie par KLEX et l’Université Multimédia. Ce travail est une méditation sur les relations complexes entre le rituel et l'espace public aux Grottes de Batu à Kuala Lumpur, en Malaisie. Dans un espace partagé entre les dévots hindous et les touristes, le traitement de l'image par différence permet au spectateur de se concentrer sur l'action et le changement.
http://www.seeinginvideo.com

« a, i, u, e, o... » par Michiko Saiki (Japon), 2014. Durée : 6mn46s
La jeune fille choisie sait le que temps est venu. Les filles chantent les voyelles japonaises dans l'ordre où elles les ont apprises. C’est devenu une routine, elles savent que les syllabes ne signifient rien, mais elles font comme la société leur a demandé. De même, les gens d'aujourd'hui sont trop occupés à vivre leur vie et suivre les normes culturelles pour aborder les conséquences tragiques du tremblement de terre de Tohoku en 2011 (300.000 réfugiés), les enfants atteints de cancer, les dommages à l'environnement ou encore la fuite radioactive de Fukushima qui n'est toujours pas résolue. Cette pièce a été créée pour rappeler ces tragédies aux Japonais.
https://www.behance.net/michikosaiki

« Banquet of Love » par Haruka Mitani et Michael Lyons (Japon / Canada / Ecosse), 2014. Durée : 6mn30s
Dans leurs derniers instants, des insectes bavardent bruyamment en affichant des couleurs et des motifs extravagants - c'est leur grande fête de l'amour. Ce travail a été créé pour célébrer le 100ème anniversaire de la naissance de Norman McLaren. Il a été réalisé en grattant et en peignant sur un film 8mm surexposé. La bande originale a été créée à l'aide de photodétecteurs connectés à un synthétiseur analogique. Le film lui-même agit comme une partition visuelle.
http://banquet.kasrl.org

« Monster » par Sustika Limbu (Népal / Royaume-Uni), 2014. Durée : 6mn34s
« Monster » est un mélange de court métrage surréaliste et de film expérimental qui montre le rêve du personnage Thomas. Aucun dialogue n’est utilisé au profit de la musique et des nombreuses images colorées qui se suffisent à elles-mêmes. Cette approche minimaliste du contrôle de l’information vise à remettre en question la compréhension d’une narration. Dans ce film se mêlent des éléments surréalistes et des danses traditionnelles népalaises qui se dévoilent graduellement, ainsi que des juxtapositions de représentations culturelles orientales et occidentales.
http://www.sustikalimbu.com

« Four and Five » par Andy Joule (Royaume-Uni), 2013. Durée : 7mn06s
Derrière l'acier et le verre de la Chine moderne, on trouve les temples et les pagodes, les champs et les filets de pêche synonymes de ce pays. Les deux jouent en direct, côte à côte. Le film rend compte de cette essence, l'arôme enivrant de l'encens qui contraste avec les fumées et le bruit de la circulation, les trains et les avions réfléchissant sans cesse la nature contemplative de l'eau, la prière et la méditation.
http://andyjoulefilms.com

« A Love Letter for Allan Cooke » par Michael Lewis (Royaume-Uni), 2014. Durée : 4mn24s
Ce travail est une exploration du patrimoine architectural. Le film utilise des images d'archives de la place Anglia de Norwich, mélangées avec des images filmées. Anglia Square, comme de nombreux bâtiments de l'époque brutaliste, est sous la menace imminente de démolition. Le film interroge notre faute collective de ne pas reconnaître les œuvres architecturales importantes et les strates de confusion entre nos frustrations culturelles et les qualités formelles des bâtiments eux-mêmes. Les photographies et images sont manipulées dans les éléments les plus fondamentaux de la convention architecturale - à l'aide de la ligne pour désigner l'espace. Ces images en mouvement questionnent notre définition de l'espace et, au-delà, la valeur architecturale.
http://michaeljameslewis.co.uk

« Flashes » par Tina Willgren (Suède), 2012. Durée : 2mn33s
Promenade imaginaire à travers une forêt sombre où les plantes et les arbres se révèlent de façon régulière dans de courtes explosions de multiples flashes. La bande audio a été réalisée en manipulant les sons captés par la caméra.
http://www.tinawillgren.com/

« The Kingdom » par Ana B. et Nuno M. Pereira (Portugal), 2013. Durée : 2mn38s
Cette vidéo conceptuelle est également un tableau qui explore les complexités de l'image : jouer en même temps avec l'illusion de la réalité dans le mouvement du film et l'impossibilité de la narration et de la linéarité temporelle pour comprendre les différents sens qu’une image fournit à un spectateur. Les différentes échelles redistribuent l'espace de la fiction dans sa relation avec le point de vue du spectateur. La vidéo est aussi une allégorie de la liberté et de l’emprisonnement : les oiseaux et leurs rituels peuvent en quelque sorte se rapporter à des comportements humains dans leur quête étrange et intemporelle pour la liberté ultime. Comme les images en mouvement, la nature sauvage est toujours une illusion. Et la puissance du faux est incroyable.

« Imprint » par Victor Pardinho (Brésil), 2013. Durée 3mn45s
« Imprint » est une vidéo sur les endroits perdus et les pensées, fabriquée sur la chanson « Imprint » de Iridescent. Elle mêle found footage provenant de divers endroits perdus et une post-production générative, des textures et des lignes basées sur du code de logiciels de programmation. Synchronisée, elle se comporte en accord avec le son de la musique. La recherche de ce mélange de naturel et d’organique avec la génération numérique se renforce au fil de la composition.
http://www.vpardinho.com

« Juggling Images 1 » par Vojta Zak (République Tchèque), 2014. Durée : 2mn16s
À côté de mon intérêt pour le cinéma et les nouveaux médias, je jongle depuis huit ans et je suis de plus en plus obsédé par l’idée de combiner jonglage et animation. C'est une compilation de mes premières expérimentations dans ce domaine.
http://vojtazak.cz/en/juggling-images-i

« Essence » par Jelena Masnikosic (Serbie), 2014. Durée : 6mn
Devant un miroir embué arrive un homme qui commence à se laver le visage. La buée s’en va, mais dans son reflet, à l'exception du réel, un acte invisible est dévoilé. De l'homme qui lave son visage naissent diverses personnalités, dont chacune disparaît dans la brume et la fumée. Après avoir terminé, l'homme regarde dans le miroir et s’en va. Son reflet le regarde partir puis disparaît du miroir à nouveau givré.
https://www.behance.net/jelenamasnikosic

« Flux » par Kostas Makrinos (Grèce), 2013. Durée : 8mn57s
Des chutes de pellicules et des b-rolls perdus sont ramenés à la vie par les sons d’un clavier torturé et d’un theremin. Images invisibles et ambiances sonores sont révélées, en utilisant une vue kaléidoscopique et un voyage sonore dans un lieu inconnu. Redéfinition du Chaos.
http://kostasmakrinos.com

« Ecstatic Symphony » par Vanessa Ilana Louzon (Israël), 2014. Durée : 7mn54s
Cette vidéo d’éclosion de fleurs a été réalisée à partir de found footage sur lesquels ont été appliqués des effets générés par un logiciel de programmation. Je voulais imaginer être le Créateur de l'Univers et recréer le monde, en imaginant ce que pourrait ressembler le monde à venir, un concept dans le judaïsme dans lequel il y a un autre monde après la nôtre, infiniment plus beau que notre monde actuel. En combinant une musique hypnotique aux couches superposées de fleurs qui deviennent de plus en plus colorées et sauvages, je souhaite créer chez le spectateurs des couches d’émotions intenses, jusqu'à l’insupportable, comme un avant-goût des énormes vagues d'émotions que nous aurons en voyant la beauté merveilleuse du monde à venir.
http://www.vanessalouzon.com

« Duotone » par Alexander Isaenko et Yanina Boldyreva (Ukraine / Russie), 2012. Durée : 7mn
La personne et sa condition existentielle sont le sujet principal de cette vidéo qui traite de la dualité de la nature de l'homme, l’interrelation et la violation de l'espace interne et externe de la personnalité. Une personne change de genre sous l’influence de raisons extrêmes, son comportement ne dépend pas de ses désirs. Ce travail n'avait pas pour objectif de concrétiser la raison limite dans laquelle le personnage est livré, il est probablement plus question d'absence de liberté, de menace extérieure, de solitude, de faiblesse mentale. Son but est d'obtenir une certaine expérience de la prise de conscience de la limitation du corps, la dualité mentale, la persistance des processus et des changements liés à cet aspect.
http://www.isaenko.net

« La Pornographie : le Désir » par Michel Ducerveau (Pologne), 2013. Durée : 2mn50s
Courte vidéo expérimentale sur le désir, un désir sexuel, un désir d’avoir de l’argent, d’être désiré, d’être unique, d’être laissé tranquille. Basée principalement sur l’improvisation, cette vidéo dresse le portrait de trois femmes amoureuses des chats et d’un dandy queer amoureux habitant la même maison près de la plage. Elle essaie de toucher du doigt la mystérieuse tension qui survient entre eux.
https://vimeo.com/oskourduservo

« Polaroids » par Roland Quelven (France), 2014. Durée : 5mn40s
Défilé de Polaroids en tant qu’accumulation-collection non narrative d’informations contenues dans la mémoire collective.
https://vimeo.com/rolandquelven

JURY

Sarah Dorsey est bibliothécaire spécialisée musique, biographe, joueuse de mandoline et toquée de développement durable. Elle aime passer du temps dans la nature et a récemment parcouru plus de 130 kilomètres en six jours dans les East Highlands d’Ecosse. Il y a huit ans, elle a inauguré les journées de discussion et de courts métrages sur le développement durable à l’Université de Caroline du Nord (Greensboro). Le Sustainability Shorts Film Competition est venu enrichir ce programme il y cinq ans. Restez à l’affût de l’appel à candidatures (films de moins de dix minutes sur le thème). Si vous voulez énerver Sarah, parlez lui de la cendre de charbon et de la fracturation hydraulique.	SARAH DORSEY Cosmicity	Sarah Dorsey is a music librarian, biographer, mandolin player and sustainability nut. She enjoys spending time in nature and recently hiked 82 miles in six days in the East Highlands of Scotland. She started the UNCG Sustainability Film and Discussion Series 8 years ago. Five years ago the Sustainability Shorts Film Competition was added to the series. Stay tuned for a call (sustainability film in under 10 minutes) later this year. If you want to get Sarah riled up, start talking about Coal Ash Ponds and Fracking.
Née en 1977, Siew-Wai Kok est artiste vidéo, vocaliste autodidacte et artiste-organisatrice indépendante à Kuala Lumpur, Malaisie. Elle a étudié et travaillé aux Etats-Unis de 1998 à 2005 et montre ses vidéos et ses performances depuis 2001. Elle a participé à des festivals tels que l'Asian Experimental Video Festival à Hong Kong, le Busan International Art Festival, l'International Film Festival de Rotterdam, le Kuala Lumpur Contemporary Music Festival et beaucoup d'autres. En tant que directrice et commissaire du Kuala Lumpur Experimental Film & Video Festival (KLEX) depuis 2010, Siew-Wai est liée activement à la communauté internationale de l'art expérimental et a promu les programmes de KLEX en dehors de la Malaisie qui ont été diffusés en Belgique, en France, à Hong Kong, en Corée, en Allemagne, en Thaïlande et aux Etats-Unis.	SIEW-WAI KOK www.klexfilmfest.com www.facebook.com/klexfilmfest	Born 1977, Siew-Wai Kok is a video artist, improvised vocalist and independent artist-organizer from Kuala Lumpur, Malaysia. She has studied and worked in USA from 1998-2005, and has shown her videos and performed since 2001, participated in festivals such as Asian Experimental Video Festival in Hong Kong, Busan International Video Art Festival, International Film Festival Rotterdam, Kuala Lumpur Contemporary Music Festival and many more. As festival director & curator of the Kuala Lumpur Experimental Film & Video Festival (KLEX) since 2010, Siew-Wai has been actively connected with the international experimental art communities, and has curated KLEX screening programmes to be shown outside of Malaysia in Belgium, France, Hong Kong, Korea, Germany, Thailand and USA.
Docteur en Arts, Fran Lejeune enseigne l'art à l'Université de Lorraine (France) et vit à Paris. Elle est en collaboration de recherche avec le Centre Pompidou Metz et a organisé en 2013 et 2014 Alter Ego, un jeu à réalité alternée (ARG). Artiste vidéaste, ses vidéos hybrident prises de vues et Machinima sur Second life où elle tente de traduire plastiquement la continuité de son activité dans le monde tangible et dans les univers persistants par des surimpressions et découpages. Ses vidéos ont été sélectionnées dans des festivals de renommée internationale comme au Berlin International Directors Lounge ou Traverse vidéo en 2014 pour ne citer que les plus récents.	FRANCOISE LEJEUNE franetjim.free.fr/fran.html	PhD in Arts and teaches arts at University of Lorraine (France) and works in Paris. She collaborates for research with Centre Pompidou Metz and she organized in 2013 and 2014 Alter Ego, an alternated reality game (ARG). She’s also a video artist, her videos mix shooting and machinima on Second Life. Her aim is to translate a continuity of her activity on real life and persistent worlds by superimpositions and decoupages. Talking about recent activity, her videos has been selected in 2014 by renown international festivals like the Berlin International Directors Lounge or Traverse vidéo.
Georgina Lewis est artiste, écrivain et commissaire d'expositions. Elle est diplômée d'un master en beaux-arts du Bard College, option son, en arts plastiques, histoire de l'art et littérature anglaise du Franklin and Marshall College et de l'école du musée des Beaux-Arts de Boston. Ses oeuvres ont été exposées de nombreuses fois, notamment aux Visual Studies Workshop, National University of Ireland, REDCAT à Los Angeles, GASP, Axiom, Art Interactive, the Mills Gallery, et Boston University’s 808 gallery. Elle a bénéficié de bourses et de résidences de Millay Colony, du Virginia Center for the Creative Arts, et du Council for the Arts au MIT. Elle a travaillé en 2012-2013 pour le metaLAB de Harvard et travaille actuellement pour l'Hyperstudio du MIT. Elle est également membre de COLLISIONcollective, une collaboration art/technologie basée à Boston. William Tremblay est artiste, curateur et programmeur dans le domaine de l'interactivité. William est le directeur de COLLISIONcollective, une collaboration art/technologie et est directeur de la technologie de la Boston Cybertarts Gallery. En tant qu'artiste, son travail s'intéresse à l'interaction humaine avec le monde technologique : les choix que nous faisons et le prix que nous en payons. Les oeuvres de William ont été exposées de nombreuses fois, entre autres à Kitchen à New York, WIRED NextFest, ArtBots (New York et Dublin), Boston’s Computer Museum, the List Center for Visual Arts au MIT, the Institute for Contemporary Art à Boston, The Boston Center for the Arts, Axiom, MIT Stata Center et The Boston Museum of Science and First Night Boston. Il est le co-inventeur de la Chaise à Réalité Virtuelle pour laquelle il est titulaire d'un brevet. Il a suivi les cours du Studio for Interrelated Media au Massachusetts College of Art. Il vit à Boston où il détourne, de façon opportuniste et novatrice, des technologies notamment en robotique et en video.	GEORGINA LEWIS and WILLIAM TREMBLAY Collision Collective	Georgina Lewis is an artist, writer, and curator. She received her MFA in sound from Bard College and holds undergraduate degrees in Studio Art, Art History, and English literature from Franklin and Marshall College and the School of the Museum of Fine Arts Boston. Her work has been presented at numerous venues, including the Visual Studies Workshop, National University of Ireland, REDCAT in Los Angeles, GASP, Axiom, Art Interactive, the Mills Gallery, and Boston University’s 808 gallery. She is the recipient of grants and residencies from the Millay Colony, the Virginia Center for the Creative Arts, and the Council for the Arts at MIT. She was a 2012-13 fellow at Harvard University’s metaLAB and is currently a fellow at MIT’s Hyperstudio. She is also a member of the Boston-based COLLSIONcollective, an art/technology collaborative. William Tremblay is an artist, curator, and interactive programmer. William is the director of COLLISIONcollective, an art/technology collaborative and is the CTO the Boston Cyberarts Gallery. As an artist his work addresses issues of human interaction with the technological world: the choices we make and the prices we pay. William’s work has been shown in numerous venues, among them the Kitchen in New York, WIRED NextFest, ArtBots (NYC and Dublin Ireland), Boston’s Computer Museum, the List Center for Visual Arts at MIT, the Institute for Contemporary Art in Boston, The Boston Center for the Arts, Axiom, MIT Stata Center and The Boston Museum of Science and First Night Boston. He is co-inventor of the Virtual Reality Chair, for which he holds a patent. He attended the Studio for Interrelated Media at the Massachusetts College of Art. He lives in Boston where he opportunistically employs robotics, video and other technologies in ways they were never intended to be used.
Jaime Rguez (Asturias, 1968) est un artiste protéiforme dont la trajectoire de 1994 à aujourd'hui est très large : ses champs de travail recouvrent la peinture, la performance, les installations et l'art vidéo entre autres. Il est diplômé de l'Université d'Oviedo en histoire (PGCert), histoire de l'art, a obtenu un diplôme de beaux-arts et design à l'Ecole d'Art d'Oviedo et un master en art contemporain, analyse et management à l'Université de Barcelone. Il est président de l'association artistique et culturelle MARBAS et est le directeur et curateur du festival ACTIVA international sound-video Art depuis 2012. Curateur et coordinateur à la galerie TEXU depuis 2009, il a commissionné de nombreuses expositions pour des publics variés et des institutions privées.	JAIME RGUEZ Jaime Rguez Kasoart Activa	Jaime Rguez (Asturias, 1968) is a multidisciplinary artist with a wide trajectory from 1994 to present, working in various means: painting, performance, installation, video artist, among others. He has University Degree in History, (PGCert) Art History in the University of Oviedo, degree in fine arts and design at the Oviedo Art School, and (MA) Master in Contemporary Art, Analysis and Management from the University of Barcelona. President in the Artistic & Cultural Association MARBAS. He works as festival director & curator of the ACTIVA International sound-video Art encounters since 2012. Curator & coordination in TEXU gallery since 2009 and he has curated many exhibitions for various public and private institutions.
Longtemps musicien et peintre, il réunit ses deux passions – le son et l’image – dans l’art numérique depuis 2010. Très intéressé par les relations entre le son et l'image, ses domaines de prédilection sont l'art vidéo, la performance audiovisuelle et l'animation audiovisuelle. Il a remporté plusieurs prix dont celui du travail le plus innovant à Digital Graffiti (Floride, USA) en juin 2012 avec "Neons Melody". Il est l'initiateur, le commissaire et président du jury du "Without Words Film Festival".	JEAN-MICHEL ROLLAND franetjim.free.fr/jim.html	A musician and a painter for a long time, he melts his two passions - sound and image - in digital art since 2010. Very interested in the relationships between sound and image, he works in video art, audiovisual performances and animation. He won several prizes amongst them the most innovative work prize at Digital Graffiti (Florida, USA) in June 2012 with his work "Neons Melody". He's the creator, curator and president of the jury of the "Without Words Film Festival".

~~Contact : withoutwords@free.fr~~